Aujourd’hui dans Les détricoteuses : Le grand méchant remplacement
Les historiennes Laurence De Cock et Mathilde Larrère chroniquent dans Mediapart Live les tentatives d’instrumentalisation de l’histoire.
Quelques extraits :
- Selon l’INED, il y a eu moins de 250000 entrées permanentes en 2012, dont 100000 européens
- Toujours en 2012, d’après l’INSEE, la France abritait 5.3 millions de personnes nées à l’étranger dont 1.8 millions d’européens
Ces thèses xénophobes ne datent pas d’hier, exemple le massacre des italiensWP en 1893 :
Le massacre des Italiens d’Aigues-Mortes est une suite d’événements survenus les 16 et 17 août 1893, à Aigues-Mortes (Gard, France), ayant conduit au massacre de travailleurs italiens de la Compagnie des Salins du Midi, par des villageois et des ouvriers français. Les estimations vont d’une dizaine de morts (officiellement 8) à 150 morts (selon la presse italienne de l’époque), ainsi que de nombreux blessés, victimes de lynchages, coups de bâton, noyade et coups de fusils.[…]
La deuxième moitié du XIXe siècle, en France, est marqué par une forte progression de l’immigration, que ce soit les Belges dans le nord ou les Italiens dans le sud-est. Un réel sentiment nationaliste au sein de la population tend à naître avec entre autres l’apparition de ligues d’extrême droite dont la Ligue de la patrie française. Durant cette période, l’étranger commence à ne plus du tout être accepté par les populations car les immigrés sont considérés comme des voleurs de travail et des malfrats, comme en témoignent certains écrits. […]
En somme cette théorie du Grand Remplacement n’a aucune validité démographique.